Vignobles Lacoste

Vignobles Lacoste

Dès 2005, l’idée d’une conversion vers l’agriculture biologique était présente dans les projets. La certification est le gage de qualité et de transparence dans cette démarche. L’analyse des résidus de pesticides est la preuve irréfutable de nos efforts. Un travail d’observation et d’anticipation sont à tout moment indispensables. Nous obligeant à « essayer » comprendre toutes les forces et faiblesses de nos terroirs, et parfois leurs caprices !

Le terroir est une somme de trois composantes indissociables :

– Nous ou plutôt L’ensemble de notre savoir-faire : nos techniques, nos moyens, la transmission de l’observation de la vigne de génération en génération…nos limites (individuelles et collectives) font parties de ce savoir-faire.

– L’environnement : ce que l’on appelle le contexte « pédo-climatique » (sol, sous-sol et climat, qui est une variable forte de « l’effet millésime ».

– La vigne (le végétal) : l’association porte-greffe et greffon qui doit être adaptée à l’environnement et/ou choisie en fonction de la qualité espérée.

L’agriculture et donc la viticulture productiviste des années 70-80 ont participé à l’essor de produits permettant de « pousser » la vigne à produire du fruit (engrais chimiques).

La nature, ayant horreur du vide, tend donc toujours vers l’équilibre. La vigne ainsi « surmenée » est fragilisée dans sa nature. Cette fragilité se traduit par une sensibilité accrue aux différents ravageurs de la vigne (mildiou, oïdium, botrytis…mais aussi insectes). Là encore des produits ont été créés pour protéger la vigne et ses raisins. Des résistances sont alors apparues, des produits encore plus puissants ont vu le jour…Tout ça pour assurer le rendement maximum ! la qualité en second plan.

Cette spirale a deux conséquences :

– Une dépendance à une industrie chimique

– Une uniformisation de l’expression du terroir

L’uniformisation de l’expression des terroirs ne signifie pas que les raisins (et donc le vin) sont bons ou mauvais, mais seulement qu’ils se ressemblent.

A notre sens, l’agriculture biologique permet d’enrayer cette spirale : une moindre dépendance et une expression du terroir plus fidèle à la réalité naturelle. La biodynamie (agriculture encore plus restrictive) correspond à un idéal de cette expression… Elle demande beaucoup d’expériences et peu d’improvisation. Nous ne sommes pas encore prêts à ce jour.

La vinification et les méthodes de travail au chais sont une continuité des efforts consentis à la vigne. Nous utilisons pas de produits chimiques, ni de levures sélectionnées. Nos fermentations se font à basses températures. Les soutirages non aérés sont fréquents, ce qui nous permet une clarification douce.

Nous certifions nos efforts par les analyses « 0 résidus de pesticides ». Résultat factuel de nos engagements.