Jean Morancier est le "nom de plume" du vigneron de Château de Bellegarde , qui aime écrire...
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Inscrit le 10 août 2021
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Jean-morancier
Chemin de Bellegarde
33550 Lestiac-sur-Garonne
France
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"Permettez moi, je vous prie, ce " cher ami " qui paraît bien incongru après cette scène dans mon bureau où je vous ai refusé la main d'Elsa, scène qui a marqué la fin brutale de notre relation de travail, et qui a sans doute précipité la vente de votre cabinet et votre retour dans la province de vos parents...
Elsa est morte il y a deux semaines d'une overdose !
Je suis un père effondré qui se pose des questions sur sa responsabilité, sur sa culpabilité dans ce drame : si j'avais accepté votre union avec elle, le cours de sa vie aurait été plus normal ; vous auriez pris tous les deux la suite de mes affaires, et des petits enfants égayeraient la maison... je ne sais pas quels ont été vos sentiments profonds, l'un envers l'autre, mais elle n'a jamais trouvé après vous un homme avec qui elle accepterait de s'unir.
Nous l'avons vue, sa mère et moi, se faner et s'aigrir, sans pouvoir rien y faire : elle manquait d'amour, elle si belle et si fine, d'un amour sincère pour elle même plus que pour sa fortune. Elle avait 32 ans.
Je compte sur cette lettre que je vous adresse pour atténuer un peu le remord que j'ai de vous avoir évincé et perdu, et d'avoir été la cause initiale de la perte de mon enfant, sans compter votre peine et les changements dans vos propres projets de vie.
Si vous aviez l'occasion de monter à Paris, c'est avec un immense plaisir que nous vous recevrions, mon épouse et moi même, pour parler d'Elsa.
Dans cette attente et cet espoir, je vous prie de croire, cher ami, à toute notre amitié.
J'ai montré cette lettre à Françoise
Tu iras ?
Non... à quoi bon ?"
Méthode de livraison Autre Zone(s) de livraison France |
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"Permettez moi, je vous prie, ce " cher ami " qui paraît bien incongru après cette scène dans mon bureau où je vous ai refusé la main d'Elsa, scène qui a marqué la fin brutale de notre relation de travail, et qui a sans doute précipité la vente de votre cabinet et votre retour dans la province de vos parents...
Elsa est morte il y a deux semaines d'une overdose !
Je suis un père effondré qui se pose des questions sur sa responsabilité, sur sa culpabilité dans ce drame : si j'avais accepté votre union avec elle, le cours de sa vie aurait été plus normal ; vous auriez pris tous les deux la suite de mes affaires, et des petits enfants égayeraient la maison... je ne sais pas quels ont été vos sentiments profonds, l'un envers l'autre, mais elle n'a jamais trouvé après vous un homme avec qui elle accepterait de s'unir.
Nous l'avons vue, sa mère et moi, se faner et s'aigrir, sans pouvoir rien y faire : elle manquait d'amour, elle si belle et si fine, d'un amour sincère pour elle même plus que pour sa fortune. Elle avait 32 ans.
Je compte sur cette lettre que je vous adresse pour atténuer un peu le remord que j'ai de vous avoir évincé et perdu, et d'avoir été la cause initiale de la perte de mon enfant, sans compter votre peine et les changements dans vos propres projets de vie.
Si vous aviez l'occasion de monter à Paris, c'est avec un immense plaisir que nous vous recevrions, mon épouse et moi même, pour parler d'Elsa.
Dans cette attente et cet espoir, je vous prie de croire, cher ami, à toute notre amitié.
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Tu iras ?
Non... à quoi bon ?"
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